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LA GUERRE DES JETONS, chapitre 2: tour du monde en solitaire

   

  Le nouveau Jack Sparrow c'est AYA

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Chapitre 2

Tour du monde en solitaire.

 

Pour cette deuxième étape de la guerre des jetons, tous les gammers se sont donnés rendez-vous, non pas sur terre, ni même dans les airs, mais sur mer. Nous allons voir, qui de ces 27 matelots, a eu le véritable pied marin. Le chemin a été long avant de remettre les ripatons sur la terre ferme. 53 033 kms, soit 28 648 miles.                                                

Mais attention, un célèbre navigateur breton a dit « Quand un marin se baigne, c'est toujours pour la dernière fois ». Alors prenez  garde à ne pas tomber du pont. Tenez bon la vague et tenez bon le vent. Pendant cette traversée infernale, n’oubliez jamais que « ce n’est pas l'homme qui prend la mer, c'est la mer qui prend l'homme, vous elle vous a pris, j'me souviens un vendredi ».

           Une manne de 370 000 jetons  est allouée au vainqueur de cette course en Short handed.                                                 

Alors à vos boussoles et autres compas à pointe sèche.

Ce tour du monde prend ses premiers miles de St Malo. Le départ de la course est donné par Carlos, un aveugle, en jetant une bouteille à la mer. Un clin d’œil à la vie !!                                   Le jeune déficient visuel s’élance, trébuche sur un caniche abricot et envoie sans faire exprès la bouteille de mezcal dans les airs.                                                                                                                        

Ça y est, la course est lancée !!!!

Les premiers mètres se déroulèrent coques contre coques. Tous les skippers voulaient sortir du port en tête. Mais, dès le début, on s’aperçut qu’un marin restait en plan. Je dirais même plus, comme une bouse !!  Etait-il embourbé ou encore accroché à la bite d’amarrage ? Non, il était K.O. sur le pont. Apparemment, il avait pris la bouteille en pleine tête. Ce vieux loup de mer, Doudou, abandonna au pied du mur du port et finit sa course 27ème . On entendit au loin, Louis XVI s’écrier : «Dit donc Doudou tu viens plus en Haute mer ?!» Les navigateurs écoutèrent  la radio. Ils apprirent que le petit Carlos, avait été incarcéré pour coups et blessures, sur animal domestique et homicide involontaire sur Doudou. Il finira sa vie en prison et ne retrouvera jamais la vue.                                                                                                                                   

Triste fin.

Au bout de quelques miles, Chichon prit un énorme coup de soleil. Il devint de la couleur d’un flammeo samara. C’était le début de la fin, ou la fin du début pour ce capitaine de rafiot, qui termina sa transat 26ème.                                                                                                                                                  

Nous pouvons remarquer une très nette progression par rapport à sa course d’altitude où il avait terminé dernier.

Nous étions encore dans les eaux peu profondes près de Biarritz. Bading avec son modeste voilier anglais (la particularité de ce bateau, est qu’il a le volant à droite et avance en marche arrière), était aux coudes à coudes avec l’exubérant Javi. Ce dernier, était à la barre d’un magnifique catamaran de 260 mètres de long, 45 mètres de large et 18 mètres de haut, sur lequel nous pouvions voir un terrain de rugby, une piste d’atterrissage d’avions de chasse et une vigne d’un cépage millésimé. Bading, était toujours accompagné de son fidèle  pigeon. Celui-ci se trouvait dans le nid de pie, d’où il se mit à roucouler : « rourou roru rouroru rouuuoorroo ». Bading comprit immédiatement le dialecte pigeonneau. Il intenta une manœuvre à bâbord pour forcer David à s’écarter de sa route et le pousser sur une barrière de corail. Bingo !  Le géant des mers s’arrêta et resta bloqué sur cet îlot maritime. Goliath n’était pas celui qu’on croyait. Javi termina sa balade en mer 25ème.

A hauteur des côtes espagnoles,  on aperçut le Serbe sur un vieux bateau bleu jaune rouge. Il avait dut se tromper de course. Il croyait surement faire la route des Roms. Comme à son habitude,  il tenta de s’emparer des biens d’autrui. En l’occurrence, ici, l’embarcation d’un Italien. Canesco s’écria : « Ti fermi, e sotez con l'acqua ». Le Serbe était sans papiers, sans patrie mais parfaitement bilingue. Il avait tout compris à la mondialisation. Dom appuya sur l’accélérateur. Une fumée mamadouesque sortit du pot d’échappement. Il avait le moteur v8 diesel d’une visa milles pistes. Sous la pression, Doum poussa ce bijou à fond les ballons. Mais la culasse s’envola dans les airs et tua une mouette saxophoniste qui partait faire un concert. Vincent arriva à ses fins et fit abandonner Doum, qui dut appeler une dépanneuse maritime. Il termina 24ème.

A l’approche du Golfe de Guinée, Dolly naviguant à la barre de la licorne, la tête au vent, rêvait de victoire. Mais derrière, Aya de Yopougon, devait connaître le secret que refermait le bateau de la mousaillonne. Ce pirate d’eau douce était apparenté au frère Loiseau (il ne s’agit pas du chef étoilé qui partit dans les étoiles d’un coup de feu, mais des espèces de zizi top qui avaient les deux autres parchemins). De ce fait, Captain Roulet partit à l’abordage et  comme un flibustier s’empara du trésor  de Dollycorne. Elle termina sa course dans les soutes à la 23ème place.

Tous ces marins espéraient gagner cette course aux jetons. Pour cela il fallait passer la première grosse difficulté ; le Cap De Bonne Esperance. Il fallait être expérimenté pour traverser ce promontoire rocheux.

 Le benjamin de l’épreuve Gost Eagle était talonné de près par le boucanier Aya. Le gamin avait tout intérêt à éviter les excroissances caillouteuses pour ne pas finir en jambon fumé sur la baignoire flottante de Sébastien. Les crocs acérés, la faim au ventre, Aya vit Clément comme un petit cochon de lait de 75 kgs. Il prit son arc et transperça cette pauvre bête en plein dans le buffet. Cet enfant partit trop tôt, mort pour la faim d’un homme sans foi ni lois. Un authentique pirate des marécages. Le Cap de Bonne Espérance sera à jamais hanté par le fantôme volant de Gost Eagle qui s’envola 22ème.

Les 21 conducteurs d’objets flottants  arrivaient dans l’océan indien. A l’approche de la magnifique île de Madagascar, Thorong fut ensorcelé par les oiseaux du paradis. Le pied plus boueux que mouillé, il décida de faire une halte dans une case à bibine. Un insulaire à l’haleine d’endive lui proposa de l’ayawaska. Arnaud, adepte des potions de haute montagne, se laissa convaincre. Au bout de quelques heures, il se transforma en mi ours, mi scorpion et re mi ours derrière. Son esprit n’arriva jamais à revenir dans son corps et flotta sur terre le reste de sa vie en côtoyant ces oiseaux aux milles couleurs. L’homme qui avait donné le breuvage a Arnaud, c’était Chtimi. Par cet habile tour de passe-passe, il s’empara de ces richesses. Il termina sa galère 21ème.                                                                                                                                                                                                                                                                      Mais personne ne peut prendre la plus grande richesse d’un homme, son âme.

Un marin se perdit dans une des plus grandes difficultés maritimes du monde. Dans le 40ème rugissant et le 50ème hurlant, l’œuf croate se trouva vite en perdition. Il était sans papiers, mais aussi sans carte et sans sens de l’orientation. Un monocoque arriva à sa hauteur. Il avait une conduite de femme ; approximative et dangereuse. Ce petit bateau doubla le serbe et lui fit une queue de poisson. Vincent eut juste le temps de voir un « A » sur la poupe du bateau. Le Serbe tomba du bateau en essayant d’éviter ce danger des mers. Rappeler vous ce que dit Olivier de Kersauson quand un marin se baigne... Ce chauffard maritime se prénommait Mouss Killer, tout jeune diplômé de la marine. Le serbe termina sous l’eau à la 20ème place.

La course suivait son cours. Les eaux étaient calmes mais dangereuses car les corsaires arrivaient vers les côtes somaliennes, très réputées pour ses actes de piraterie. BJ aperçut alors, un homme sur une coracle, surement un pirate se dit-il. Avec sa longue vue, il regarda, et aperçut un drapeau avec l’inscription « Black Pearl ». La peur s’empara de lui. L’homme qui se trouvait sur la petite embarcation se rapprocha. C’était un grand black, un genre de guerrier massai, qui se prénommait Mamadou. Il faisait partie de la famille du célèbre voleur des mers Mohammed Abdi Hassan qui opérait dans ces eaux au cours de ce millénaire. Le grand Djibril était armé d’un lance-pierre. Pas très effrayant pour un pirate. A l’aide de son arsenal, Bamako catapulta des petites crottes de bousiers sur Destroyer. Oui, sur la terre ferme il était éleveur de ces petits insectes. Ces derniers, bien engraissés à la créatine, étaient entrainés pour faire les bottes de foin. Le bousier pouvait atteindre 600 grammes et travailler en mode yellow (chinois) une dizaine d’heures d’affilées. Vincent, énervé de recevoir des excréments, voulut se venger. Il décida tout simplement de garder son cap et de foncer directement sur Mamadou. Sa petite coquille se retourna, et Gibson ne sachant pas nager se perdit dans les abysses en étoile de mer. Le Golfe d’Aden fut cruel pour notre somalien local. Ce dernier termina engloutit 19ème .

Le temps était toujours magnifique. Il s’apparentait plus aux vacances qu’aux duels. Mais pas de répit, l’attention devait être de mise. Ninnin, fort de sa victoire des neiges, était prêt à avaler tout le monde. Il était vraiment menaçant avec son drakkar rose à tête de bouquetin albinos. Il aperçut une proie qui avait dressé pavillon chorizo. Etait-ce un espagnol ou un clin d’œil à un organe pimenté ? C’était bien un espinguin. José fernandes, était tranquillement en train de faire un barbecue. Il faisait griller un fourmilier et un Bob Fish (poisson qui ressemble étrangement à Alain Merle). Il avait acheté  tout cela à un marchand ambulant qui s’appelait  Yan. Trop occupé à se restaurer, El Gringo ne vit pas le danger poindre. Le scénario des dents de la mer se profila à l’arrière du bateau hispanique. Ninnin jeta une poignée de mouflons carnivores sur son adversaire. Ils dévorèrent rapidement José. L’armée du bouquetin d’or explosa en millier de jalapenos. Ce petit bonhomme était un vrai petit volcan. Il finit digéré à la 18ème place.

Les matelots s’approchaient du détroit de Béring. Le temps s’assombrit et se refroidit. Pas suffisant pour calmer les ardeurs du viking.  Ninnin, vénère d’avoir perdu ses mouflons, décida de les venger. Gard au premier pilote de radeau qui croisera sa route. Objectif en vue. Un navire différent des autres. Il avait l’air duveteux ou doudesque. Il était guidé par une Pupuce qui commandait un bateau entièrement recouvert de poils de lapins. Elle et sa fille étaient habituées à s’habiller avec ces pauvres bêtes. Doro était recherchée par Scotland Yard, pour avoir exterminé tous les Lapipods qui vivaient dans le bush. C’était des lapins avec une seule patte. Cette unique paluche se trouvait au centre du ventre. Ils étaient condamnés à rester en mouvement perpétuel, car s’ils s’arrêtaient, ils tomberaient et ne pourraient plus se relever. Doro venait la nuit pour les capturer. Car les Lapipods dorment en sautant sur place. Donc elle venait avec des citernes d’eau et arrosait sous leur patte. Comme ça, ils s’enfonçaient petit à petit jusqu’à s’ensabler jusqu‘au tronc. Il n’y avait alors plus qu’à les ramasser comme des radis en tirant sur les oreilles. Maline mais cruelle cette femme. Ninnin meurtrit, vit qu’il avait à faire à une bouchère des mers, et décida de jeter un cul de tchalice de tabac gris sur le pont du navire poilu. Le bateau s’enflamma directement en envoyant Pupuce au diable. Elle se consuma à la 17ème place.

Plus que 16 corsaires avant d’attaquer le froid arctique de l’océan.                                                                                                                                                        A vos parkas, moufles et cache-oreilles !                                                                                                                                                                 

La visibilité est plus que réduite, ouvrez grande vos pupilles. Pensez à allumer vos phares et anti brouillards pour ne pas prendre une amende pour conduite dangereuse…

Yan, le forain des mers, avait équipé son bateau d’un tas de gadgets lumineux. Mais il avait surtout installé un détecteur d’icebergs, qui était breveté par Edward John Smith. Ce dernier était un célèbre dompteur de glaçons des mers. Rossi, était à la barre d’un chalutier portant le nom de sa mère. Le Pti’ Annick. En espérant que ce nom ne sera pas prémonitoire… Dès les premiers obstacles, Quentin navigua avec brio. Les morceaux de banquise, sont de plus en plus nombreux. Il enchaina braquage, contre-braquage, frein à main, slide sur la quille et tête à queue. A ce moment-là, tout allait bien. Yan qui n’était pas à court, ni d’idées ni de babioles, était bien décidé à barrer la route au jeune infographiste. Le vendeur ambulant, sortit de sa soute une grosse cuillère à glace modifiée en catapulte. Il envoya des icebergs de près de 500kgs sur Rossi. Ça sent le roussi pour lui. Quentin Morena s’écria Oh mon bateau ohoho ! Et Yan rétorqua touché coulé en i2 ! Le Ptit Annick sombra dans l’indifférence totale. Rossi coula 16ème .

Les survivants de l’enfer des glaces arrivaient aux abords du Groenland. La température était plus clémente, il ne faisait que 4°C en dessous de zéro. Le sak, compétiteur à toutes épreuves et technicien aguerri, se vit durant cette traversée, se faire doubler à deux reprises par des bateaux Ikea. Il regarda dans son rétro et vit arriver un concurrent, avec un vaisseau sortit d’un autre temps, accompagné d’une odeur pestilentielle de légumes pourris. Les oiseaux tournaient en rond car ils se bouchaient le pif avec une aile à cause de ce fumet horripilant. Certains d’entre eux se suicidèrent. Ils s’écrièrent « Pour vivre il faut mourir ». Ce bateau qui se rapprochait, était tout en briques et un drapeau avec une endive flottait au-dessus du mât. Aucun doute c’était le Chtimi. Bz n’avait pas un bon souvenir de sa dernière rencontre avec le nordiste. Yoan doubla le sak et l’odeur s’intensifia. On aurait dit qu’une dizaine de camions Monnard s’était renversée devant. Trop écœuré, David vomit pendant des heures et des heures jusqu’à atteindre un poids de 22.5kgs. Pendant la guerre, cela n’aurait choqué personne mais la Chtimi eut pitié et voulut abréger ses souffrances en le coulant dans un muret. Les gens du nord ont vraiment du cœur Le Sak bétonna à la 15ème  place.

Le grand nord laissait place au magnifique paysage du Canada. Pascal affamé, décida de manger autre chose que de la glace Il voulut faire une halte dans une bucheronnerie. Les hommes des bois  étaient réputés pour être des grands gastronomes. Il bavait à l’idée de voir dans son assiette un castor en gelée, un orignal confit au sirop d’érable et un porc-épic fourré à la musaraigne cendrée. Cette gastronomie était un mythe. Donc, avec regret, il s‘arrêta dans un 100’dwich où il y avait du kebab de cougars. Le niçois se demanda pourquoi on avait embroché des vieilles chaudières, était-ce un crime ici de sortir avec des puceaux ? Le canadien lui dit que c’était un animal. Pascal était fosse (septique) et se dit qu’il se payait sa trogne ? Nous sommes quand même dans le pays du créateur de surprise surprise.  Pascal craqua quand même pour le Maxi Kebab de bucheron. Un sandwich d’un mètre cinquante avec six kilos de viande, huit cent grammes de sirop d’érable, quatre cent grammes d’aiguilles de sapins. Normalement c’était un menu pour huit personnes, mais après cette longue disette, il l’engloutit tout seul. Après digestion, il eut une grosse envie de couler une dalle. Il s’accroupit et là, une douleur énorme. Les aiguilles s’étaient transformées en pommes de pins. Impossible de les évacuer par le trou noir. Obligé d’appeler les pompiers pour lui faire une césarienne afin de retirer les enfants de la nature. Pascal termina sa course alité à la 14ème place.

Magali reçut un appel de l’hôpital, lui disant que Pascal était en train d’accoucher. Le médecin lui annonça qu’elle allait être papa. Un peu étonnée, elle se dit : « ils ne sont pas nets ces canadiens ». Après l’insistance des hommes, en blouse, elle décida à rejoindre le CHU. En arrivant sur place, Pascal mit au monde deux pommes de pins. Une fille de 650 grammes et un garçon de 785 grammes. Ils les appelèrent, Dapie et Dadan. Magali heureuse d’être père termina 13ème .

Apres cet heureux évènement, la course reprit son cours.  Les 12 protagonistes arrivaient dans la mer de Beaufort qui se trouvait à l’entrée de l’Alaska. C’était une zone redoutée par Bading car il est allergique au fromage. Allait-t-il mourir psychologiquement ou bien passer au-dessus de sa phobie ? En tout cas, François le Hollandais, arriva avec son pédalo. Apparemment, son patronyme était dut à son énorme consommation de produits hollandais. A mon avis tulipes ou moulins à vents, ou vélos). Il était capitaine d’un pédalo pour faire allusion au président de son pays, l’Algérie. Oui, Kanuss était un africain du nord, avant il était métisse, maintenant c’était une luciole. Destroyeur klaxonna pour faire un salut amical au Ptikanuss. Bj était aux commandes d’une gondole. Car contrairement à la semaine dernière, aujourd’hui il était habillé comme un lover. La métamorphose ; un jour la belle, l’autre la bête. Mais l’habit ne fait pas le moine. Il y a toujours un animal qui sommeille en Destroyeur.  Vincent voulut se réincarner en Van Gogh pour redessiner le visage du hollandais : «  je vais m’essayer au cubisme en lui mettant des coups de pagaie dans le cornet ». Kanuss ressembla vite au tableau de la suppliante. Il termina dégondé à la 12ème  place.

Nous voilà aux deux tiers de ce tour du monde. Encore quelques épines vont se mettre en travers du chemin de nos navigateurs de l’extrême. Plus qu’une seule brasse pour être dans le peloton de tête.

Joris qui mit fin à la course de notre Serbe préféré (de toutes façons, on n’en connait qu’un) eut bientôt des soucis inattendus. Il vit un remous en surface. Puis deux. Puis tout autour de son modeste navire de bleusaille. Il était dans une voie maritime de baleines à bosse. Ces mammifères passaient par ici pour faire la fête à Ibiza. La baleine Charlène, qui était Djette, avait toute sa sono sur le dos (2 enceintes de 250w avec boomer 10 pouces et une compression d'aigus de 1 pouce avec embase pour pied, poignée intégrée à l'arrière et connecteur jack 6.35 mono. dimension: 540x330x280 poids 10.9kg, 1 mixage 7 voies dont 4 entrées micro/ligne mono, 3 entrées ligne stéréo, égalisation 2 bandes, alimentation fantôme commutable et lecteur USB sd intégré, amplificateur class D 2 x180 watts rms). Veuillez me croire, elle était chargée comme un rebeu qui descend au bled pour deux mois. Charlène attrapa la barque de Joris et l’emmena avec elle sur l’île de la débauche. Joris devint alors un techno man gay avec un prince Albert. Il termina percé 11ème .

Ca y est, c’était les derniers miles. Les 10 sportifs de haut niveau allaient se combattre à mort pour remettre le pied sur terre.

Un choc de titan se profilait à l’horizon.  Ninnin et aya, leur face à face. Ces deux pirates avaient déjà chapardé le trésor de plusieurs sdf de la mer. Le président jeta une canne à l’eau avec au bout de l’hameçon, une boite de raviolis au paprika. Cet appas était le met favori du bob fish. A peine l’èche en immersion, que le bouchon commença à frétiller. Aya, pêcheur aguerri laissa bien Ninnin  mordre au subterfuge. Le bouchon passa sous la ligne de flottaison. Seb ferra et le bouquetin d’or fut au bout. Vu, pris, pendu. Boby finit dans une boite de sardine à la 10ème place.

Le duel pour passer au-delà de la 9eme place, se déroula au Cap Horn. Le gendarme des mers était encore là pour faire la police, il se serait bien vu mettre en cage tous ces matelots pour monter sur la plus haute marche du podium. Mais Deouss, à la barre de l’astrolabe, voulut rendre hommage, de la meilleure des façons, à son jumeau Louis XVI. Ce combat était actuel mais anachronique. Chicanos, à bord de sa vedette dernier cri, et David, sur son vieux gréement d’époque étaient prêts à en découdre. Côte à côte, tous deux dégainèrent leurs armes. Dieu chargea ses canons de boulets rouges, enchainés, pleins et rama. Toutes ces techniques personnelles furent radicales. Contrairement à Ludo, qui tira avec des uzis, zastavas, Berettas, mais qui n’étaient pas chargés de balles mais de petits pois, haricots rouges et autres pois chiches. C’était un ami cuisinier, qui lui avait fait une blague pour son noël, en changeant toutes ces munitions par divers légumes. Chicanos termina sa course en mode boulet a la 9ème  place.

Louis XVI, fort de cette belle victoire, était encore à vide de jetons. Antigone qui ne risquait pas d’être enterrée vivante, se dit que l’eau était peut être un lieu bénit des dieux. Mais tout compte fait, Julie ne voulut pas combattre pour le trône de cette course. Cela lui rappelait trop le duel d’Étéocle et Polynice qui finit dans un bain de sang. Elle capitula pour rejoindre Hémon Roulet son bel apollon. Elle termina 8ème .

Plus que 7 joueurs. Qui allait trépasser aux abords du Brésil. Qui n’allait malheureusement pas avoir le temps de danser la samba avec un mouchet sur une plage de Rio ou de Janeiro. Qui allait faire la fête du ballon rond ?  Qui allait pêcher pendant cette longue randonnée maritime ?                              

Le Corcovado, maitre des lieux, fit peser la balance de la justice. Il décida de souffler dans les voiles du Tourangeau qui va put continuer sa course vers l’hexagone. Yan, l’ambulant de la course, monta une clinique esthétique spécialisée dans le doigt de pied gauche. Il termina sa course 7ème .

Le Tourangeau qui eut un bon coup de pouce du destin avançait à grande allure. Il en profita pour se reposer et mettre le pilotage automatique. Il entama une sieste du tonnerre. Justement, celui-ci éclata dans le ciel mais ne le réveilla pas. La nature n’annonçait rien de bon. Le bateau du Tourangeau vint percuter le mur flottant du maton des mers. Le Chtimi monta sur le bateau de l’homme tour et le vit dans une hibernation totale. Il l’enroula dans une tranche de jambon de dauphin, fit une béchamel de méduse et le parsema de Caulerpa prolifera. Le Tourangeau finit sa course en endive de mer. Il finit dévoré à la 6ème  place.

La transat allait bientôt rendre son dénouement final. Le bateau anglais était encore en piste. Il n’avait pas chaviré dans la mer de Beaufort. Avait-il vaincu cette hantise du clacoss ? L’océan avait-il des bienfaits sur les organismes ? Le Destroyer des mers, en vieux bressan, avait emmené de quoi faire son casse dalle de 8h, 12h, 16h, 22h… Il avait accroché derrière sa gondole, un bungalow rempli de bonne souplette. Cette pièce faisait 70m2 et à l’intérieur, se trouvait un boucher, un fromager, un maraicher, et 12 eonologues. Une cave de 2600 bouteilles était prévue pour cette traversée. Bading obligé de passer devant Bj, sentit l’odeur de la mort. Vincent, qui avait vu Valoche arriver, prépara un masticage de bleu de Gex, de maroual et de trou du cru. La fin fut inévitable. Bj lui cracha au visage et Mèche fonda comme une raclette hivernale. Bading finit sa belle course 5ème .

Louis XVI fendait le vend avec son magnifique vaisseau du 18ème  siècle. Mais apparemment il y avait un souci à bord. Je crois qu’il y avait une mutinerie sur le pont. « Comment cela était- il possible, vu qu’il était tout seul à bord?» me direz-vous. Mais il n’était pas seul. En effet, Louis XVI était schizophrène. Ils étaient 4 à l’intérieur de cette toute petite tête. Il y avait un chef de guerre. Un danseur étoilé, un agriculteur et un bipolaire. Il s’était pris en otage, et criait qu’il fallait le libérer ou il allait se tuer. Houla, dur, dur, il est loin l’ami. Du coup Dieu n’arrivant pas à se défaire de toutes ces pensées, s’attacha à l’encre et sauta à l’eau avec elle. Il se fit trainer sur le fond pendant 3 kilomètres. On le remonta après la course il était recouvert d’une dizaine d’oursins carnivores. Un mollusque avaient mangé son cerveau et il avait l’air de souffrir du même malaise que Louis XVI, car il miaulait, il se prenait pour un chat. Dieu finit sa course en HP, chambre 4. Belle partie.

Ca y est c’était le podium.

Bravo à ces trois brillants navigateurs qui avaient parcourus la quasi-totalité des miles. Nous pouvions apercevoir et entendre les spectateurs qui s’étaient amassés sur le port, pour féliciter ces vieux loups de mer. Tous ces afficionados d’eau salée étaient en pleine nébuleuse. L’excitation était palpable. Nous apercevions des fusées terrassantes qui partaient dans le ciel. Des gens barbus tiraient des coups de feu en l’air en signe de joie.

Une catastrophe aérienne, arriva juste au-dessus du port. Un ULM s’écrasa. Il prit une balle perdue et plongea à pique. Il se dirigea tout droit sur les trois héros. Sur la terre ferme, des bookmakers prenaient des paris pour savoir sur lequel des bateaux il allait s’écraser. Trois contre un pour la gondole, deux contre un pour le bateau de briques et cinq contre un pour le président. Les gens retiraient de l’argent à tour de bras. L’enjeu n’était plus le même. Les gagnants allaient être au port. Des vies allaient changer. L’ULM tangua de droite à gauche et finit sa course sur le mur des lamentations. C’était la joie au port, pour ceux qui avaient parié sur Chtimi. Et la triste mine pour les autres qui avaient perdu leur maison ou leurs enfants dans ce pari. L’ULM était piloté par un japonais. Chtimi finit en Pearl Harbor à la 3ème place.

Enfin le Hu. Au bout de 80 jours de lutte, un seul s’empara du trophée. Les gens dessus regardaient le ciel pour voir s’il n’y avait pas un deuxième tirage du loto. Mais non.

Le duel n’était pas très vif car les organismes étaient très affaiblis. Bj qui était atteint du scorbut n’avait plus beaucoup de ressources. Il ne fallut pas grand-chose pour qu’il capitule au pied du mur. Aya se relâcha et expulsa une loufe retenue depuis 80 jours. Le vent de la victoire était libérateur. Destroyer juste derrière, succomba à cette bombe organique. Plus gore que la fosse septique d’une maison de retraite. Aya s’imposa à la loyale avec les moyens du bord.

Bravo au finaliste. Mais particulièrement au Président qui s’impose.

私たちは、今年は我々が彼を大統領に勝つようにする義務がされなかったことを言った。あなたは本当にお尻なめている。私は椅子に私を紹介しなければならなかったので、私はラウンドを獲得している可能性があります。

 

Scripte : François Bourdon (Kanuss d’eau de mer)

Correcteur : Opossum

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