chapitre 4: le triathlon d'hiver
- Par Tapons Poker Club .garrig
- Le 07/02/2014
- Dans Parties live
Chapitre 4
Partie 2 : Triathlon d’hiver
Pour cette deuxième table de sit and go, dix triathlètes se sont affrontés pour gagner les 100 000 jetons. Il aura fallu faire l’oiseau, puis le chasseur et le sprinter des neiges. Trois épreuves ont rythmé cette course. Il y a eu du saut à skis, du tir à la carabine et du ski de fond.
Tous les concurrents prirent la pose en haut du tremplin avant de se mettre en équipement. Pour ouvrir les portes de cette compétition, un coup de feu a été donné par le petit fils d’un ancien des jeunesses hitlériennes, comme pour signer la paix franco-allemande. C’était Klaus Aloisius Ratzinger qui allait tirer au Luger.
Le gamin vida entièrement son barillet, au lieu de ne tirer qu’une seule bastos. C’est dans les gènes on y peut rien. Mais cela déclencha une avalanche qui démarra au-dessus des triathlètes. Une fois la catastrophe terminée, les organisateurs recomptèrent les athlètes. Il manquait une personne. C’était Magali qui avait été emmenée par la coulée de neige. Décidément, son mari avait déjà terminé en avalanche lors de la première épreuve de montagne. Je pense que leur signe du zodiaque est grillon ascendant poulpe. Magali termina 10ème ce qui n’était pas habituelle.
Une fois les concurrents remis de la perte de la mère de Dapie et Dadan, ils purent prendre place au-dessus du tremplin.
C’est la bourgeoise des neiges qui allait s’élancer sur le perchoir. Julie quitta la barre et commença à prendre de la vitesse. Avant de sauter, elle atteignit la vitesse de cent kilomètres heure. Elle donna une impulsion et s’évada dans les airs. Mais l’attraction terrestre n’avait aucun effet sur elle. Elle flottait dans le ciel comme un akène de pissenlit en été. C’était à cause de sa robe d’aristocrate avec tous ses jupons, qui l’empêchait de redescendre. Antigone s’éloigna du village olympique et termina sa course au château d’Amboise ou elle put exercer ses manières. Mademoiselle la Comtesse termina en plein snobisme à la 9ème place.
Le deuxième candidat à s’élancer était Kenny. Un joueur débutant d’un club en développement. En venant au Tapon, il ne peut que progresser vu son faible niveau. Il s’élança avec sa combinaison orange. Il avait vraiment une apparence disgracieuse. Cela m’aurait étonné qu’il fasse un beau saut. Il arriva au bout du tremplin et avec une détente exceptionnelle, s’envola tel un flamand rose en rut. Juste avant de redescendre, Kenny, se fit attraper par un Boeing 747, qui était en train d’enchainer des tonneaux, des vrilles, des immelmanns et autres humpty-bump. Kenny s’était pris les skis dans la banderole que l’avion trainait derrière lui. Celle-ci annonçait que le plaisir était de s’envoyer en l’air. Pour Kenny c’était plutôt le contraire. L’avion survola l’Etna et là, la banderole se mit à fondre et Kenny tomba rôti dans le magma. Oh putain ! Ils ont tué Kenny ! Il termina en cendre à la 8ème place.
Pour l’instant, le tremplin n’était pas une réussite pour les triathlètes. Le prochain à s’élancer sur le tremplin de la mort était Faboulous. Fabien avait un très bon niveau en ski, vu qu’il avait atteint le stade de chamois d’argent. Il avait déjà entrainé Angela Merkel, Mickael Schumacher, mais surtout Marion Rolland aux derniers jeux olympiques de Vancouver. Elle avait fait deux mètres de descente, sur ce qui devait être sa piste. Un entraineur reconnu mais pas recommandable. Nous allons voir ce qu’il sait faire !! Il n’avait pas l’air d’être tailler pour l’envol ; on apercevait quelques kilos en trop (une trentaine pour tout dire). Il avait plus un physique de lutteur hongrois que de triathlète. Faboulous s’élança et prit rapidement de la vitesse. Il atteignit deux cent cinquante kilomètres heures avant de prendre son impulsion. Il sortit du tremplin mais ne décolla que très peu. Il alla quand même très loin grâce à la vitesse qu’il avait emmagasinée. Il percuta le sol très violement et disparut sous la croûte terrestre. Il s’était enfoncé si profondément qu’il passa la nappe phréatique et trouva un gisement de pétrole qui se trouvait à huit cent cinquante mètres de profondeur. Fabien devint foreur de gisements de pétrole. Il termina dans l’or noir à la 7ème place.
Les six concurrents avaient réussi à faire un saut correct qui leur avait permis de continuer l’aventure. L’épreuve était maintenant le tir à la carabine.
Djodjo qui avait mis sa plus belle combinaison de couleur bleu clair, rouge, jaune à liseré noir était bien décidé à montrer son niveau de jeu. Chichon, qui avait été contrôlé à quatre grammes huit d’alcool dans le sang, s’était quand même aligné au départ de cette épreuve de tir. Il avait consommé en quantité industrielle l’alcool local de genépis. Djodjo qui fit un début de compet chaotique, revint petit à petit dans la course, c’était sans compter sur la pugnacité de Chichon. Jean pierre papin qui voyait en quadruple, essaya de viser la bonne cible. Le premier tir arriva dans le champ et tua une vieille vache de race Prim'holstein (Ce n’était pas Pupusse la vieille vache), qui était en train de tirer le portrait des athlètes. Cette vache faisait partie de la famille de Salvador Dali, elle exposait actuellement dans la célèbre galerie parisienne Daniel Templon. Un décès qui allait faire trembler les artistes en herbes. Chichon se concentra et ferma son œil, mais pas le directeur. Il dévia son tir sur la gauche, sa balle ricocha dans l’œil de verre d’un spectateur, puis continua sa course et vint se loger dans la colonne vertébrale d’un myopathe qui venait faire les jeux paralympiques. C’était la seule chance de médaille française. Chichon était en plein doute, il commençait à douter de ses capacités à réussir cette épreuve. Après s’être désaltéré de houblon de malt et d’orges, il retrouva de la lucidité. Il apercevait bien la cible qui paraissait plus grosse que d’habitude. Elle avait l’air de bouger. Chichon se dit que c’était peut-être ce qu’il avait bu qui altérait ses facultés visuelles. Il arma sa carabine et tira. Et là, nous entendîmes un cri effroyable. La balle avait fini sa course dans l’anus à Djodjo. Et oui, il était habillé avec les couleurs de la cible. Quelle erreur. Il termina désannussé 6ème.
Plus que cinq joueurs encore en lice. Pascal était bien décidé à faire une bonne place contrairement à d’habitude. Pour une fois, Magali était sortie avant lui, c’était surement un signe positif pour le Niçois. Chichon décidé à se confronter à Pascal lui proposa de jouer tous leurs jetons à la roulette russe. De toutes façons, c’était ce qu’ils faisaient tous les vendredis mais sans armes. Ils firent un pile ou face avec une orange. Chichon choisit pile et donc Pascal face. Le fruit retomba et Pascal dit « c’est face » et Chichon acquiesça. Comment trouver deux faces distinctes à un objet rond ? Eux seuls le savaient. Pascal prit l’arme, et la plaça dans le dos à Chichon et tira. Une énorme détonation retentit mais aucune balle ne sortit. C’était juste Chichon qui s’était chiez dessus de peur. Nous pouvions voir du riz, des couilles de cerfs et des grillons grillés qui dégoulinaientt le long de sa jambe. Repas très exotique. JPP prit l’arme et la plaça au niveau de la ratte à Pascal. Il fit plusieurs feintes de tire qui firent transpirer le Niçois. Il avait tellement sué du derche, que la neige avait fondu sur dix-huit mètres carré. Celle-ci était tellement protéinée qu’en dix minutes, l’herbe et les fleurs avaient repoussé. Pascal prit de nouveau l’arme et plaça celle-ci au niveau du coude de Chichon. Et là, c’était la bonne. Ou la mauvaise pour Chichon. La balle arracha tout l’avant-bras du fils à doudou. Chichon avait un mono bras. A-t-on le droit d’avoir deux cartes si on a seulement une main ? Enfin ! Il termina de se démembrer à la 5ème place.
Killer qui était le gamin de la compet, voulait essayer de briller dans cette épreuve hivernale. A dix-huit ans on ne connait pas grand-chose sur le maniement des armes à feux. Il n’avait pas fait l’armée lui. Moi j’ai fait mon service en Indochine avec les Viêt-Cong. Je me rappelle des opexs dans les rizières de Da Nang. Si on désobéissait, ils nous attachaient cul nu à un piquet en bois et nous mettaient une jeune pousse de bambou dans le orche et ils attendaient qu’elle ressorte par la gorge. Killer qui n’était pas passé par là, essaya d’armer sa carabine. Il s’allongea, visa et tira. La balle lui revint en plein visage. Il l’avait placé à l’ envers, quel jeunot, à croire qu’il n’avait jamais tué quelqu’un. ses lunettes l’avaient sauvé de l’ablation des orbites. De toute façon, il ne lui restait qu’un dixième a l’œil gauche et deux dixièmes à l’œil droit. Il avait perdu quasiment la vue, en regardant les mains jouées de certains joueurs. Il termina défiguré à la 4ème place.
Voici le trio gagnant. Bading le doryphore, Pascal le piranha et Doum la main noire. La dernière épreuve était le ski de fond. Les trois triathlètes étaient sur la ligne de départ.
C’est parti ! Les premiers coups de spatules étaient donnés. Bading prit la tête. Il sema vite ses deux compères. Il se retourna et ne vit plus personne. Il aperçut un hérisson qui fumait le narguilé sur un champignon. Bading, qui brulait la vie par les deux bouts se fit inviter sur le satyre puant. Crépon le hérisson lui demanda s’il voulait gouter la fumée magique. Bading accepta. Il mit l’embout à sa bouche et Crépon l’interrompit en lui disant que celui-ci se fumait par l’œil et quil fallait recracher la fumée par l’urètre. Dès les premières tafs, Maiche se sentit plus que chelou. Il vit les couleurs qui se mélangeaient, les arbres se transformaient en araignée, la neige en lave, le champignon en fusée et Crépon en Buzz Aldrin. Bading se laissa emporter vers la stratosphère. Val termina en combinaison spatiale à la 3ème place.
Le Hu opposait Pascal et Dominique.
Il fallait que doum prenne de l’avance car l’arrivée du ski de fond se terminait avec une descente d’un kilomètre. Doum, en mode agression, attaqua Pascal avec son bâton et lui planta dans le buffet. Il avait du atteindre le carter moteur car de l’huile s’échappa de son concurrent. Pascal qui ne voulait pas perdre la course comme cela, s’arrêta acheter des chewing-gums dans une supérette qui était tenue par un malgache Le Niçois colmata la fuite d’huile avec les chewing-gums et rattrapa Doum qui était en perte de vitesse. Plus que quelques mètres avant la descente. Doum avait encore une longueur d’avance quand il attaqua la pente. Pascal se mit en position aérodynamique, c’est-à-dire en position boule de suif. Il rattrapa doum et se permit même de se mettre en goofy arrière. Le Niçois passa la ligne en premier et Doum dépité termina deuxième.
Bravo à Pascal qui a sorti cinq personnes sur dix. Il faudra prouver que ce n’était pas que de la chance.
Bravo à lui.
Alle bare spille for sjov, men jeg vil gerne minde alle om, at han skal huske på, at den glæde ligger også i gang.
Texte : Kanuss
Correction : Opossum
Photo : Bading